lundi 19 mai 2008

KIRI

'Quelques faits sur l’événement de KIRI

1) Jeudi le 24.04.2008 le conseil de discipline a décidé le renvoi de 15 élèves de la 2èmeB ayant commis d’autres griefs en dehors de la corruption commise par toute la classe. Les 11 autres n’ayant que la corruption comme grief devaient écoper une exclusion de 7 jours avec fabrication des briques. Cfr P.V en annexe.
2) Samedi le 26.04.2008, la décision est rendue publique et ces élèves reçoivent leurs dossiers.
3) Dimanche le 27.04.2008, les parents de ces élèves renvoyés vont parler avec l’Abbe Curé pour lui demander que l’école reprenne leurs enfants ou qu’elle exclue toute la classe.
4) Lundi 28.04.2008, le Curé parle avec l’Abbe Coordinateur diocésain qui entérine la décision du conseil de discipline.
- Le même jour avec 9h30, 11 parents font irruption dans la préfecture où ils demandent à la sœur préfet le motif du renvoi de leurs enfants. Celle-ci prend le cahier de discipline pour lire le motif pour chaque élève. A l’unanimité tous les parents refusent, vocifèrent et profèrent des menaces contre la sœur. Ils disent qu’ils ne sont venus que pour deux alternatives : ou toute la 2èmeB est renvoyée ou leurs enfants reprennent les cours. Au cas contraire la sœur mettrait sa vie en danger et tout ce qu’elle encourraient serait à ses risques et péril. Ils réclamaient aussi que leur école soit dirigée par un laïc car les religieuses, exagèrent les lois.
- Vers 11h45 : deux membres de la société civile et un du clat viennent s’enquérir sur la situation auprès de la sœur préfet. Ils lui promettent de dissuader ces parents rebelles.
5) Mardi 29.04.2008 : l’un des membres de la société civile vient informer la sœur préfet de l’incompréhension qui a régné dans leur discussion avec ces parents. Il ajoutera qu’il était bon de tenir une réunion l’après-midi avec l’Abbe Curé.
- Vers 11h00, l’homme du CLAT vient à la préfecture faire part de la tension qui regnait à la cité à la sœur préfet. Il invita celle-ci à la prudence et lui demanda de porter plainte car elle courait un danger avec ses consoeurs.
- La sœur en fait part à l’Abbe Curé et celui-ci invite la police qui vient monter la garde cet après midi. Il demanda à la sœur préfet de ne pas participer à la réunion.
- L’après midi, avant la réunion, les parents réunis à côté de la salle paroissiale décident d’infliger des coups aux sœurs Pélagie et Rosalie, respectivement directrice de discipline et préfet des études. A leur entrée dans la salle, Mr KITOKO a commencé à menacer la sœur Pélagie, Mr l’Abbe intima à celle-ci l’ordre de retourner au couvent.
Lors de la réunion, ils se sont convenus qu’ils devaient demander au gouverneur de casser cette décision, lui étant le seul habileté à le faire. Espérant une acalmie en attendant la réponse, les policiers retournèrent chez eux.
- La nuit du même jour càd ; après le départ des policiers, le couvent était entouré de tous ces mécontents qui voulaient y lancer des pierres. Heureusement qu’il y a eu un groupe de gens qui a organisé la contre-offensive. Mais nous on entendait quelques jets de pierres ainsi les injures et menaces qu’ils proféraient. Ils disaient qu’ils allaient piller, violer les sœurs et depaisser la sœur préfet.
Ils disaient que la police ne pouvait rien contre eux parce qu’elle n’a rien pu à BOKORO, à TAKETA et à d’autres villages auxquels ils emboîtaient les pas.
6) Le Mercredi 60.04.2008 : de connivence avec l’Abbe Curé, les sœurs décident de quitter KIRI afin d’éviter le pire après la réponse tant attendue du gouverneur.
Enfin quelle est la place de notre gouvernement dans l’Eglise