samedi 24 mai 2008





Comment expliquer?



Nous devons tout faire pour lutter contre ses problèmes des transports et quels sont les importances de nos bus dans de cas pareils। Notre gouvernement doit tout faire pour nous faire sortir dans des situations critiques। Est ce que nous changerons avec ce gouvernement?


Pour restaurer un système de transport inexistant en RDC depuis une dizaine d’années, l’Etat Congolais a levé l’option de créer une nouvelle société de transport dénommée STUC sarl. Cette société, pour la pérennisation de ses activités, devrait avoir une gestion rigoureuse de type privé. C’est ainsi कुए le Gouvernement décidera de créer une société par actions à responsabilité limitée. Au vu de l’expérience et de l’expertise, l’Etat Congolais désignera en la date du 9 août 2004 Monsieur Charles LUTUTA ILONGOSI Mandataire Spécial de l’Etat avec pour mission principale de rechercher divers partenaires nationaux et internationaux afin de mettre en place une nouvelle société de transport en commun dénommée « STUC sarl ». Ce Mandat n’impliquait aucune charge financière à l’égard de l’Etat Congolais.






C’est en 1984 que M. LUTUTA fit son entrée à la Société de Transport Zaïrois (SOTRAZ) en tant que Conseiller financier. Avec le départ des Français et la situation financière préoccupante que traversait cette société de transport, M. LUTUTA sera désigné Directeur financier avec pour mission de relever la SOTRAZ. Utilisant son expérience et ses capacités managériales, il obtiendra un crédit de la SOFIDE pour l’acquisition de 35 bus, relancera les démarches pour l’obtention du décret présidentiel autorisant la SOTRAZ d’exister en tant que sarl – décret obtenu en 1985-, organisera une Table ronde avec l’Etat ainsi qu’une Assemblée Générale des Actionnaires qui se conclura par l’augmentation du capital de la SOTRAZ pour relancer la société. Cependant la situation catastrophique de cette société de transport, antérieure à l’arrivée de M. LUTUTA, conduira néanmoins à sa faillite.
De la mort certaine de la STUC
La crainte des Kinois selon laquelle la STUC va disparaître comme la SOTRAZ doit trouver son apaisement parce que toutes les mesures sont prises par l’équipe dirigeante en vue de résoudre l’ensemble des problèmes qui se posent : des pièces de rechange ont été commandées ; une assistance technique indienne travaillent jour et nuit avec des techniciens congolais pour la réfection et la réhabilitation du parc ; un service de dépannage organisé et adéquatement équipé se charge de la remorque des véhicules en panne ; un service de sous-traitance pour laver les bus est également opérationnel au dépôt et se charge de l’entretien de bus ; un service de tôlerie bien organisé en vue de palier au vandalisme dont fait montre une frange de passagers qui cassent des vitres, lacèrent des chaises, etc. La STUC ne mourra pas car c’est l’enfant conçu par l’Etat à travers le Mandataire Spécial M. Lututa.
De la capacité managériale du staff dirigeant de la STUC
Pour connaître la capacité de management de l’équipe dirigeante et pour casser l’idée que le poisson commence à pourrir par la tête, il est important de relever ici le cursus du PAD LUTUTA. Titulaire d’un diplôme de licence en Sciences Commerciales et Financières de l’Université Lovanium obtenu en 1970, ce dernier a débuté sa carrière professionnelle chez Good Year Zaïre en tant qu’Assistant Finance Director. Il deviendra plus tard Commissaire aux comptes à l’ex-SODIMIZA puis Délégué Général de la Société Zaïroise de Commercialisation (SOZACOM), ex-Gecamines Commerciales.
Le fonctionnement ainsi que la gestion de la STUC à l’heure actuelle est apprécié et encouragé par des partenaires extérieurs comme la Banque Mondiale (SSATP), l’Union Internationale des Transports Publics, l’Agence Française de Développement, la Banque Nationale de Développement Social du Brésil qui ont tous compris que l’ère du développement de transport en commun a commencé avec la naissance de la STUC sarl.
Du spectacle d’exposition de bus et de l’approvisionnement en carburant
Les bus de la STUC ne sont pas exposés mais se trouvent dans ses installations à Kingabwa soit en réserve ou en état de checking. A la suite de la saturation du réseau par des transporteurs informels et du mauvais état de la voirie, la STUC ne met en exploitation qu’une partie de ses bus. La STUC sarl a signé un contrat de fourniture en carburant avec Shell et Cobil pour le ravitaillement de carburant dans leurs stations service respectives en attendant l’installation (pour très bientôt) des citernes dans notre dépôt à Kingabwa. La plupart de bus STUC sont ravitaillés en carburant la nuit, mais étant donné qu’un certain nombre de bus terminent tard le service, ceux-ci sont ravitaillés le matin et servent de réserve. L’installation des citernes par la Shell est tributaire des pourparlers en cours entre la STUC et le Ministère des Infrastructures & Travaux Publics sur la délimitation de la partie réservée à STUC en vertu du contrat de location qui lie les 2 parties.


Du lancement de bus

La STUC envoie ses bus en exploitation à partir de 5heures. La sortie effective de tous les bus mis en exploitation se termine à 7h40’. Les heures de pause des équipages sont réglementées selon le créneau horaire d’exploitation et tiennent compte des heures de pointe et des heures creuses. La rentrée de bus au dépôt est également réglementée car les derniers bus quittent le réseau à 22 heures.


Des lamentations ?

Le chauffeur de la STUC en comparaison avec ceux évoluant chez les transporteurs informels ne peuvent pas se plaindre car son salaire qui n’est un secret pour personne avoisine les 150 USD hormis une prime journalière de 1.500 FC, des soins médicaux et autres avantages (les pécules de vacances, les frais pour la rentrée scolaire, la gratuité du transport sur toutes les lignes, les frais funéraires ainsi que les allocations de consolation).


Du tarif

Le Gouvernement Congolais, à travers, l’Accord Cadre signé avec Tata Motors Limited pour la fourniture de bus à la STUC s’était engagé à ne pas imposer un tarif en dessous du prix de revient de la STUC malheureusement cet engagement n’a pas été respecté et la STUC applique jusqu’à ce jour un tarif non rémunérateur qui est à l’origine du déséquilibre financier dans son fonctionnement. Cette question a été examinée lors de la Table ronde et des propositions concrètes allant dans le sens du réajustement tarifaire ont été faites sinon de l’octroi d’une subvention d’équilibre.


De l’affichage publicitaire et du recrutement des agents

Les affiches publicitaires sur les bus ne peuvent en aucun cas résoudre les problèmes d’une société de transport de grande taille comme la STUC étant donné que les recettes générées par cette dernière ne représentent même pas les 1/5 de sa production journalière.

Les statistiques des agents de la STUC dégagent que les provinces du Bandundu, Bas Congo et de l’Equateur représentent à elles seules plus de 80% des effectifs. Ceci démontre à suffisance que le tribalisme n’est pas un critère d’engagement à la STUC.


Le Gouvernement poignardé ?

La STUC sarl est une réalité palpable dans le vécu quotidien du kinois car les ¾ de la population se réveille avec la STUC et dort avec la STUC. C’est pourquoi d’ailleurs la STUC est appelé, à juste titre, MAKOLO YA BANA CONGO. Il est vrai que résorber le problème de transport dans une mégapole de 10 millions d’habitants, les quelques bus de la STUC n’y arriveront pas mais grâce à l’expertise et au pouvoir managérial de sa classe dirigeante et malgré tous les problèmes d’exploitation qui se posent, la STUC est déployé sur tous les grands axes de la Ville de Kinshasa et exploite 26 lignes couvrant géographiquement la Capitale.

Par sa politique d’exploitation qui vise à rapprocher les populations à la vie de la Cité (écoles, hôpitaux, marché, lieu de travail), la STUC reflète la réalisation palpable de 5 chantiers du Chef de l’Etat.